Gnome 3 sous ArchLinux : installation, astuces et premières impressions

Aujourd\’hui, je me suis lancé dans l\’installation sous ma distribution ArchLinux de Gnome 3 sorti il y a quelques jours. À l\’heure où j\’écris ces lignes (c\’est-à-dire avant le passage dans extra), l\’installation se fait de la façon suivante :

Il faut dans un premier temps activer les dépôts testing d\’ArchLinux. Pour ce faire, il suffit de dé-commenter les lignes correspondantes dans /etc/pacman.conf :

[testing]
Include = /etc/pacman.d/mirrorlist

Ensuite, une simple mise à jour et l\’installation de gnome-shell et gnome-tweak-tool fera le reste :

$ sudo pacman -Suy
...
$ sudo pacman -S gnome-shell gnome-tweak-tool

Un reboot plus tard et le tour est joué!

\"Activités\"

 

Le paquet gnome-tweak-tool n\’est pas indispensable. Cependant, il permet de faire quelques réglages sur l\’interface et c\’est assez appréciable pour certaines choses. Mais j\’y reviendrai!

\"Tweak

 

Je vais donc vous livrer mes premières impressions un peu en vrac et tâchant ici et là de vous donner quelques astuces qui vous éviteront de perdre du temps…
Tout d\’abord, je dois le reconnaître, je trouve l\’interface vraiment belle. Un gros travail de design graphique a été fait et c\’est très agréable. Je regrette cependant la qualité des icônes utilisés. Mais un coup de Faenza plus tard et on a quelque chose de bien (une fois Faenza installé, gnome-tweak-tool permet de sélectionner ce set d\’icônes). Enfin, je trouve le choix de la police et sa taille pas fantastiques mais là encore ce sont des appréciations personnelles et ça se règle assez facilement, toujours avec gnome-tweak-tool. Les premières minutes d\’utilisation sont très déroutantes et pourront en décourager certains. Cependant, je suis de ceux qui n\’ont pas peur du changement et je dois dire qu\’au bout de quelques heures cette nouvelle interface s\’avère très efficace.

Parmi les petits changements qui sont assez troublants, j\’ai noté :

  • la disparition des boutons \ »réduire\ » et \ »maximiser\ » sur les fenêtres. Là encore, gnome-tweak-tool permet de les restaurer. En réalité c\’est surtout le bouton \ »réduire\ » qui m\’a manqué. La maximisation des fenêtres se fait très simplement en déplaçant celle-ci vers le haut de l\’écran. À noter que de la même manière, on peut déplacer une fenêtre vers un côté de l\’écran de façon à ce qu\’elle prenne en largeur exactement la moitié du bureau. Ceci est très utile pour positionner rapidement deux fenêtres côte à côte.
  • La suppression, en tous cas sur un ordinateur portable, des boutons \ »Éteindre\ » et \ »Redémarrer\ » du menu utilisateur. Seul \ »Mettre en veille\ » est disponible. Je dois dire que je ne comprend pas ce choix… Quoi qu\’il en soit lorsque vous affichez le menu utilisateur, le bouton \ »Mettre en veille\ » peut se transformer en \ »Éteindre…\ » si vous maintenez la touche Alt enfoncée. Il y a très certainement un moyen de fixer ce bouton sur le menu mais je ne l\’ai pas encore trouvé…

    \"Menu

  • gnome-do m\’a posé des problèmes. J\’avais pour habitude de l\’utiliser mais j\’ai dû le désinstaller. Ceci est principalement dû, je pense, au fait que la touche Windows est maintenant une des touches centrales de Gnome 3 puisqu\’elle permet d\’accéder à la fenêtre des activités. Or, cette touche est aussi la touche qu\’il faut combiner à la barre d\’espace pour utiliser gnome-do. Quoi qu\’il en soit, bien qu\’il soit possible de changer cette combinaison, gnome-do n\’est plus vraiment utile puisque justement, la fenêtre d\’activités réagit plus ou moins comme lui. Dès lors que vous commencez à taper du texte, les icônes des applications sont filtrées de façon à faire apparaître celle que vous voulez lancer. À noter cependant qu\’il semblerait que les icônes ne se trient pas par fréquence d\’utilisation comme avec gnome-do ce qui est un peu dommage…
  • Parfois, lors du lancement d\’une application, celle-ci se lance en \ »background\ » et une notification apparaît une fois le programme prêt. Là encore, je ne comprend pas vraiment la logique puisqu\’il faut alors cliquer sur la notification pour afficher la fenêtre du programme. Une étape supplémentaire pour afficher une fenêtre d\’application c\’est un peu dommage!
  • Le clic droit sur le bureau n\’a plus aucun effet. Il faudra apprendre à vivre sans…
  • La refonte de l\’application de paramétrage (fond d\’écran, police d\’écriture, effets, …) n\’est pas vraiment une réussite. Sans gnome-tweak-tool, difficile de faire grand chose finalement. Ou alors c\’est bien caché!
  • J\’ai enfin noté quelques lenteurs à deux niveaux. Premièrement, au chargement de Gnome 3 lors du démarrage de l\’OS. Deuxièmement, à l\’affichage de l\’onglet \ »Applications\ » qui liste les icônes de toutes les applications installées. C\’est parfois instantané, parfois non.

Voilà, ce sont en vrac les quelques points \ »négatifs\ » que j\’ai relevé après un petit temps d\’utilisation. Ce n\’est rien de dramatique et ce sont des détails qui se règlent assez facilement. Les points positifs maintenant :

  • Le graphisme est bien travaillé! Ça ne sera peut-être pas au goût de tout le monde mais voilà une interface qui ne nécessite pas l\’installation d\’un thème pour être jolie et agréable (hormis les icônes comme évoqué précédemment).
  • le système de notification a également été grandement amélioré et vraiment intégré dans l\’interface. Pour le coup, ce système est très bien imaginé et je pense notamment aux notifications des messageries instantanées. Ces boites de notifications permettent par exemple de répondre directement à son contact sans ouvrir de fenêtre.

    \"\"

  • Le système proche de gnome-do intégré de base dans Gnome 3. Comme dit précédemment, je nuance ce point avec le tri qui ne se fait pas en fonction de la fréquence d\’utilisation.
  • Une gestion dynamique des espaces de travail a été ajoutée. Le principe est simple, il y a toujours un et un seul espace de travail libre disponible. Dès que vous ouvrez une fenêtre dedans, un nouvel espace se crée et inversement.
  • La fenêtre des activités est vraiment un plus selon moi. Je sais que je ne vais pas faire l\’unanimité en disant ça mais c\’est vraiment un point qui m\’a convaincu. Cette fenêtre permet de regrouper toutes les actions de l\’utilisateur qui sont hors des applications elles-mêmes. Ainsi, c\’est depuis cette fenêtre qu\’on ouvre (voire qu\’on ferme) une application, qu\’on parcourt les programmes disponible, qu\’on gère ses applications favorites, etc… le tout accessible rapidement. Le bureau ne sert donc plus a autre chose qu\’à gérer les applications ouvertes. La suppression de la barre des tâches offre, qui plus est, un gain de place intéressant. Alors certes, on est habitué depuis 20 ans au bureau avec ses icônes, son menu, sa barre des tâches, etc… mais un peu de changement ne fait pas de mal. C\’est un choix un peu risqué de la part de l\’équipe de développement de Gnome mais je trouve que ça en vaut la peine.
  • Le calendrier/agenda intégré! Un screenshot sera plus parlant :

    \"Calendrier\"

  • Deux boutons \ »Wikipedia\ » et \ »Google\ » ont été ajouté dans la fenêtre d\’activités. Ces boutons apparaissent lors d\’une recherche à la gnome-do et ouvrent une page dans le navigateur par défaut à la page correspondante à la recherche. Cette idée me plaît bien. Reste à voir à la longue si ces boutons seront utilisés ou pas…
  • Enfin dernier point et pas des moindres : lors de l\’ouverture d\’une application, si celle-ci est déjà en cours d\’utilisation, c\’est cette dernière instance qui sera renvoyée à l\’utilisateur. Il faudra spécifier explicitement par un clic droit sur l\’icône que l\’on souhaite ouvrir une nouvelle fenêtre.

Voilà, je pense avoir fait le tour de ces premières impressions à l\’utilisation de Gnome 3. J\’en suis satisfait et je ne compte pas abandonner la surcouche Gnome Shell. Il y a certes des comportements parfois étranges mais ce sont sans aucun doutes des défauts qui seront corrigés dans les jours a venir. J\’ai eu l\’occasion de tester également Unity, qui sera utilisé dans la prochaine release d\’Ubuntu et je lui préfère Gnome 3/Gnome Shell qui me parait plus abouti et qui prend totalement le parti de cette nouvelle interface utilisateur.

 

Mon premier paquet AUR : fortune-mod-kaamelott

Suite au billet de Devil505 expliquant qu\’il avait packagé pour Frugalware et pour l\’application fortune-mod des citations des Tontons Flingueurs, je me suis dit qu\’il était temps pour moi de proposer mon premier paquet AUR pour ArchLinux sur le même principe. En effet, il y a quelques mois, j\’avais extrait de Wikiquote.org plus de 500 citations de la série Kaamelott de façon à les utiliser avec fortune. Je faisais l\’installation à la main sous Ubuntu (si on peut vraiment parler d\’installation vu qu\’il s\’agit de copier deux fichiers…). Dorénavant, il suffira de faire sous ArchLinux :

$ yaourt -S fortune-mod fortune-mod-kaamelott

Permettant ainsi d\’avoir de superbes citations :

$ fortune kaamelott
C est pas que c est difficile de la récupérer... C est que c est sa mère
difficile de la récupérer, la race de sa grand-mère !
[Karadoc, Livre IV, Le Vice De Forme]

Bref, je vais profiter de ce billet pour expliquer brièvement comment j\’ai créé et soumis ce paquet AUR. Le principe est finalement très simple puisque que j\’ai créé d\’une part une archive des \ »sources\ » hébergée sur mon serveur contenant les citations de Kaamelott au format \ »fortune\ » et d\’autre part une archive contenant le fichier PKGBUILD qui permet de décrire le paquet (que ce soit des informations sur la version ou la licence comme la fonction permettant l\’installation). Pour écrire ce fichier, je me suis inspiré de PKGBUILD existants et notamment celui de fortume-mod-chucknorris. Voilà ce que ça donne :

# Maintainer: François Tessier

pkgname=fortune-mod-kaamelott
pkgver=1
pkgrel=1
pkgdesc=\"French Fortune cookies from Kaamelott\"
arch=(any)
license=(\'CCPL\')
depends=(fortune-mod)
makedepends=(coreutils)
source=\"http://www.francoistessier.info/blog/wp-content/uploads/2011/02/fortune-kaamelott.tar.gz\"
url=\"http://www.francoistessier.info/blog/2011/02/14/mon-premier-paquet-aur-fortune-mod-kaamelott\"
md5sums=(\'a490897ecfdf4b1944e1411bd97b6a17\')

build() {
  cd $startdir/src
  mkdir -p $startdir/pkg/usr/share/fortune
  fold -w 80 -s fortune-kaamelott/kaamelott > \\
  	$startdir/pkg/usr/share/fortune/kaamelott || exit 1
  strfile $startdir/pkg/usr/share/fortune/kaamelott || exit 2
}

Quelques précisions concernant cette archive : une fois le PKGBUILD rédigé, j\’ai dû générer le hash MD5 du fichier spécifié dans le champ \ »source\ ». Un outils permet de faire ça simplement : makepkg. Ainsi, une fois dans le dossier contenant mon PKGBUILD :

$ makepkg -g >> PKGBUILD

Cette commande va télécharger la source, en générer le hash et l\’écrire à la fin du fichier PKGBUILD. Pour plus de lisibilité, j\’ai déplacé cette ligne au-dessus de la fonction build(). Enfin, pour générer proprement l\’archive qu\’il faudra uploader sur http://aur.archlinux.org, toujours dans le même dossier :

$ makepkg --source

Un fichier fortune-mod-kaamelott-1-1.src.tar.gz a été créé. L\’upload s\’est bien passé et l\’installation via yaourt aussi! Bref, je suis vraiment très impressionné par la simplicité de la procédure permettant de soumettre un paquet AUR. Qui plus est la documentation est assez fournie. Ce système est vraiment puissant et encourage la communauté à participer ou tout du moins ne la décourage pas! Qui dit mieux?!

PS : Les citations de Wikiquote.org étant sous licence CC by-sa, j\’ai soumis mon paquet à la même licence et j\’ai cité Wikiquote.org dans mon README. Qu\’en pensez-vous? Suis-je bien en règle en procédant ainsi?

Mes premières impressions sous Arch Linux

\"ArchJ\’ai reçu la semaine dernière mon nouveau matériel professionnel à savoir un Dell Latitude E6510 avec station d\’accueil et un écran supplémentaire pour du dual sreen. J\’en profite d\’ailleurs pour souligner qu\’il est possible pour cette gamme de commander une machine sans OS! Bref, après un petit moment d\’hésitation, j\’ai décidé de me lancer dans l\’aventure Arch Linux. Je suis pourtant utilisateur d\’Ubuntu depuis 5 ans environ. Mon serveur et mon ordinateur fixe personnels tournent d\’ailleurs encore avec cette distribution. Je vais tenter dans un premier temps de vous expliquer brièvement les facteurs de ce changement. Puis je tâcherai de faire un bilan de ces 10 premiers jours sous Arch!

De Ubuntu à Arch Linux

Il y a plusieurs raisons qui m\’ont fait choisir Arch Linux comme nouvelle distribution. Premièrement, ça fait un moment que j\’en entend parler et à chaque fois en bien. Ensuite, je suis suffisamment curieux pour oser me lancer! Il y a aussi le fait qu\’Arch Linux est réservé à des utilisateurs avancés et c\’est quelque chose qui me plaît bien (on est totalement maître de son système et ça flatte l’ego :-D). Le principe de rolling release m\’a aussi beaucoup tenté. Enfin -troll inside- les derniers choix faits par Canonical ne m\’ont pas vraiment convaincu ou en tous cas ne répondent pas à mes attentes (plus orienté réseaux sociaux, ajout de logiciels propriétaires dans la logithèque, etc…). Attention, je ne fais pas le procès d\’Ubuntu! Si le libre en est là où il est aujourd\’hui c\’est, je pense, en grande partie grâce à Ubuntu qui a su le démocratiser un peu plus. Quoi qu\’il en soit, pour toutes ces raisons et pour d\’autres encore, j\’ai tenté l\’expérience Arch!

L\’installation

Pour commencer, je suis parti sur l\’installation par le net. L\’iso à télécharger fait ainsi moins de 200Mo et tous les paquets nécessaires sont récupérés durant le processus d\’installation. Chose importante, Arch Linux ne contient rien à la base (Pas d\’interface graphique par exemple). Il vous faudra tout installer et c\’est ça le principal atout de cette distribution selon moi. Quelques précisions pour ceux qui voudraient s\’y essayer :

  • Le mieux est de suivre ce tutoriel en français très bien fait.
  • Ne mettez pas la swap en premier sur le disque (sur sda1). Ça ne lui plaît pas du tout! Pour ma part, j\’ai découpé mon disque de cette manière :
    \"Partitions\"
  • Enfin pour le choix du serveur à utiliser pour récupérer les paquets, choisissez soit celui de archlinux.org (lent mais fonctionnel), soit un en fonction de cette page. Lors de ma première tentative d\’installation, j\’en ai choisi un au hasard et il se trouve qu\’il ne possédait pas la moitié des paquets…

Je ne vais pas détailler le processus d\’installation. Des tutoriels font ça très bien et le wiki d\’ArchLinux est on ne peut plus complet. Ce qui m\’a pris le plus de temps a été la configuration de Xorg, dont l\’ex-fichier xorg.conf est maintenant découpé en plusieurs fichiers dans /etc/X11/xorg.conf.d/. Les deux conseils que je pourrais vous donner c\’est de ne pas tenter tout de suite le dual screen, je veux dire pas avant d\’avoir installé Xorg correctement, et de bien suivre les conseils donnés dans le wiki (ici et ). Une fois que vous aurez installé un gestionnaire de bureau (Gnome par exemple) et si vous avez choisi d\’utiliser les drivers de carte graphique propriétaires pensez qu\’ils sont installés avec des outils qui génèrent les fichiers de configuration du serveur X à votre place (NVIDIA X Server Settings ou Catalyst Control Center). En revanche, ils génèrent encore le xorg.conf mais à priori, il suffit juste de le renommer et de le déplacer au bon endroit :

sudo mv /etc/X11/xorg.conf /etc/X11/xorg.conf.d/10-monitor.conf

Premières impressions

Voilà 10 jours que j\’utilise quotidiennement Arch Linux et je dois dire que j\’en suis très satisfait. Alors certes, l\’installation est longue (j\’y ai passé une journée) puisqu\’il faut vraiment tout installer mais il faut prendre en compte qu\’Arch Linux ne se réinstalle pas. Le système de rolling release assure d\’avoir toujours une distribution à jour et donc pas de mises à jour de versions importantes. La documentation est très fournie et pour peu qu\’on soit à l\’aise avec la ligne de commande, ça passe tout seul. Une fois que tout est en place c\’est impeccable. On est maître de tout et ça, pour quelqu\’un qui n\’a pas peur de mettre un peu les mains dans le cambouis, c\’est fantastique! Côté gestionnaire de bureau, j\’ai fait le choix de Gnome avec le thème Equinox et le jeu d\’icône Faenza (Merci Nicolargo ;)). Enfin, pour terminer sur le bon côté de la chose, le gestionnaire de paquet, pacman, est vraiment très puissant et les paquets AUR sont une source inépuisable de logiciels.

Seulement voilà! Tout n\’est pas rose sous Arch Linux. Il y a quand même quelques petits inconvénients. Premièrement, c\’est un peu \ »roots\ ». Pour quelqu\’un qui n\’a pas envie de se prendre la tête, ce sera vite décourageant. Une installation d\’Ubuntu prend maintenant une heure maximum. Une installation d\’Arch Linux (j’entends par là le système, l\’ajout d\’interface graphique, les paquets de base et tout et tout…) prend nettement plus de temps, en tous cas la première fois. Mais on apprend beaucoup sur le fonctionnement de son système et ça c\’est inestimable! Deuxièmement, le système de rolling release choisi par Arch Linux a aussi ses inconvénients. Deux exemples issus de mon expérience : la mise à jour vers la toute dernière version de Thunderbird m\’a obligé à fouiller sur le net pour trouver une version de Lightning (agenda) compatible. La version proposée via l\’interface d\’installation de modules de Thunderbird ne l\’était plus… Ensuite une mise à jour \ »buggée\ » d\’Empathy m\’a privé quelques heures de messagerie instantanée. Heureusement, ce sont des choses qui sont très vite corrigées et ne pose finalement pas tant de problèmes que ça. Troisièmement, il y a des automatismes à acquérir. Notamment avec le passage de apt-get à pacman. Ce dernier suivant une logique qui me dépasse quant au nom de ses arguments. Petit comparatif :

[table id=3 /]

Il faut avouer que c\’est spécial… Mais après quelques heures d\’utilisation ça ne pose plus vraiment de problèmes. Enfin, et ce n\’est pas tant la faute d\’Arch Linux que des constructeurs de matériel, il est parfois difficile de trouver les pilotes pour certains périphériques. Je pense en particulier à la webcam incrustée dans l\’écran du E6510 que je n\’ai toujours pas réussi à faire fonctionner… La documentation technique de chez Dell ne m\’a pas permis de déterminer quel pilote installer. Une Ubuntu, par exemple, détectera ce type de matériel et installera les pilotes nécessaires.

Conclusion

Je n\’utilise Arch Linux que depuis 10 jours donc ce n\’est pas encore très facile de se faire un avis mais je suis pour le moment très satisfait. Je n\’exclue pas de passer également mes machines personnelles sous cette distribution. Il y a certes quelques couacs de temps à autre mais c\’est un moindre mal comparé à la satisfaction qu\’apporte un système stable, à jour et dont on est complètement maître. Qui plus est, le système étant \ »vide\ » au départ on installe vraiment que ce dont on a besoin, ce qui rend la distribution très légère et réactive.

PS : Si certains sont tentés de passer sous Arch Linux, n\’hésitez pas à poser vos questions dans les commentaires. J\’en ai eu pas mal moi-même, notamment pour les fichiers de configuration type rc.conf ou pacman.conf, donc je pourrais peut-être y répondre.